Ce numéro est le 26ème année depuis l'agression russe contre l'Ukraine et le 4ème de l'année 2024. Après l’attaque terroriste revendiquée par DAECH qui a tué plus d’une centaine de Russes, le vendredi 22 mars 2024 à Moscou, le président Poutine a une nouvelle fois pris en otage sa population en ne lui faisant pas le cadeau le plus précieux face au drame qui la touchait - la vérité (1). Le syndrome de Stockholm a été étudié par les psychiatres et psychologues depuis des années 1970s tourmentées mais fertiles. Il peut fournir une grille de lecture convaincante pour la géopolitique internationale qui reflète souvent les tourments de l’âme humaine. Dans un deuxième point, nous évoquerons son expression en Russie, où la population est l’otage depuis très longtemps d’un régime autoritaire mis en place par Vladimir Poutine. Dans un troisième point, nous verrons comment l’Ukraine s’est affranchie de l’emprise russe, en s’émancipant, en engageant un long chemin vers la liberté, et la démocratie. En conclusion, nous réfléchirons à un défi : passer du syndrome de Stockholm à l’esprit d’Oslo, en suivant l’exemple de la « diplomatie environnementale » qui a connu bien des hauts et des bas avant de s’imposer. La marche vers la paix des âmes est aussi semée d’embûches…
1-Syndrome de Stockholm
2- Une population russe en otage
3- Emancipation ukrainienne
4- De Stockholm à Oslo