Quel statut pour le bénévole / volontaire ?
Eve-Marie Halba, Bénédicte Halba (eds) et Joël Balavoine, Jean-Pierre Balligand, Jean Bastide, Christophe Borgel, Raymond Caire, Brigitte Clavagnier, Gérard Couturier, Dominique Delpirou, Patrick Duong, Jacques Lecugy, Philippe Malaurie, Anne Marchand, Catherine Mundubeltz, Hugues Portelli, Michèle-Laure Rassat, Jean Savatier, Bernard Seillier, Cécile Sportis, Jean-Pierre Sueur
- Publication : 1998
- iriv
- 95 pages
- ISBN : 2-9513188-0-4
Pourquoi des bénévoles ? Pour les sceptiques, le bénévole peut être incompétent et malhonnête (Philippe Malaurie) ; il est maladroit (Anne Marchand) ; il concurrence le salarié (Jean Savatier) ; Pour les désabusés, le bénévole permet à l'Etat de faire des économies budgétaires (Michèle-Laure Rassat) ; il se professionnalise et peut devenir un salarié subalterne (Hugues Portelli);
Pour les enthousiastes, le bénévole a une utilité sociale primordiale ; il aide les exclus à être soutenus (rôle des étudiants de l'AFEV dans les quartiers difficiles) ; il contribue à l'aide humanitaire internationale (rôle du CLONG et du CCIVS).
Pourquoi un statut ? Aucun texte juridique ne définit clairement le rôle du bénévole, un statut permettrait : la reconnaissance des bénévoles (Christophe Borgel et Hugues Portelli) ; la formation des bénévoles (Jean Bastide et Jean-Pierre Sueur); l'engagement des salariés dans le bénévolat comme l'exemple d'EDF-GDF (Dominique Delpirou); la protection des bénévoles contre les redressements fiscaux abusifs (Brigitte Clavagnier) et contre une responsabilité pénale injustifiée (Jean-Pierre Balligand).